FDG
La TEP au 18F-fluorodesoxyglucose (FDG) permet d’obtenir la cartographie de la consommation de glucose dans l’organisme, qui représente le substrat énergétique des nombreuses cellules du corps humain.
Couplée à un scanner, elle permet d’apporter des informations fonctionnelles complémentaires aux données anatomiques. Cet examen tient donc un rôle important dans la prise en charge de nombreuses affections :
La TEP au 18 FDG peut être prescrite pour le diagnostic, l’évaluation de la réponse aux traitements ou la surveillance d’éventuelles récidives de ces pathologies.
FDG cerveau neuro
La TEP cérébrale au 18 FDG permet d’étudier, grâce à un protocole spécifique, le métabolisme glucidique du cerveau dans son état de base.
En cas de pathologie neuro-dégénérative, cet examen permet de détecter des anomalies fonctionnelles avant que celles-ci ne se traduisent morphologiquement, et donc avant qu’elles ne soient décelables sur les autres examens d’imagerie (scanner, IRM). En fonction de la distribution des anomalies, et en complément des autres informations cliniques, biologiques et d’imagerie, la TEP cérébrale participe au bilan étiologique des troubles cognitifs.
FDG endocardite
L’endocardite infectieuse est une infection d’une ou plusieurs valves cardiaques. En raison du rôle du cœur, l’infection peut se propager via la circulation sanguine et atteindre d’autres organes à distance. La TEP au 18 FDG permet de repérer les foyers infectieux dans le corps, et aide ainsi au diagnostic positif d’endocardite infectieuse, à établir son bilan d’extension et à rechercher une éventuelle “porte d’entrée” du germe infectieux, orientant ainsi la prise en charge thérapeutique de la maladie : de ses causes jusqu’à ses conséquences.
En raison de l’exploration des tissus cardiaque qu’elle implique, la TEP au 18 FDG réalisée pour une endocardite impose un régime spécifique en amont et un jeun prolongé qu’il sera important de respecter pour maximiser les performances diagnostiques de l’examen.
FDG cerveau radionécrose
Cet examen peut être indiqué dans les suites de la radiothérapie stéréotaxique d’une lésion tumorale cérébrale, dans le but de différencier une éventuelle récidive cancéreuse et des remaniements inflammatoires (radionécrose).
